Le terme influence est de plus en plus utilisé, souvent à tort. Dans tous les domaines, on trouve des « influenceurs », individus ou organisations qui se revendiquent comme tels. Mais il faut distinguer la vraie influence de celle qui est, au mieux, éphémère, au pire, complètement artificielle.
Rappelons que l’influence se définit de la façon suivante : « Action, généralement lente et continue, qu’exerce quelque chose sur quelque chose ou sur quelqu’un. » Comment caractériser l’influence ?
Au moins sept éléments permettent d’identifier la vraie influence :
L’influence est un état d’esprit :
Si l’influence est « lente et continue », elle doit s’inscrire dans la stratégie pour qu’elle soit efficace sur le long terme. C’est le cas pour l’USF : l’influence constitue l’un des quatre piliers qui forment l’ADN de l’USF, depuis son origine (les trois autres étant : étudier, partager et réfléchir) et guident ses missions au quotidien.
L’influence se traduit par la formulation d’opinions :
C’est ce que fait l’USF depuis longtemps, à travers la publication de points de vue, de Livres Blancs, de Notes de Perspectives et les travaux des multiples Commissions et Groupes de Travail. L’influence se manifeste par la qualité du discours. Celui-ci a quatre caractéristiques : il doit être crédible (on ne parle que de ce que l’on connait), cohérent (par rapport aux besoins de ceux qui cherchent à influencer), consistant (avec des contenus à forte valeur ajoutée) et congruent c’est-à-dire adapté au contexte. L’USF, à travers ses prises de positions et des contenus, porte ces quatre caractéristiques : l’expertise collective autour des solutions SAP est unique, les contenus sont unanimement reconnus par tous les acteurs de l’écosystème, et au-delà, comme créateurs de valeur, adaptés au contexte et cohérents par rapport aux problématiques des entreprises.
L’influence doit s’exercer sur un périmètre étendu :
Dès lors que l’USF se positionne au coeur de l’écosystème SAP, éditeur mondial, l’influence doit s’exercer à ce niveau : l’alignement des territoires de communication est essentiel pour ne pas créer de déséquilibre. C’est tout l’intérêt des synergies avec le SUGEN, dont le Président, Gianmaria Perancin, est également celui de l’USF.
L’influence s’exprime avec des modes d’interactions et pratiques spécifiques :
L’influence ne fonctionne pas en circuit fermé : il ne s’agit pas d’influencer ceux qui sont déjà convaincus… Pour être efficiente, elle doit s’appliquer à des tiers (essentiellement l’éditeur) dont il faut faire évoluer les comportements de manière concrète. Pour l’USF, cela s’exprime à trois niveaux. D’abord, par des rencontres au plus haut niveau avec les décideurs de l’éditeur, y compris au niveau international, en particulier avec l’USF Force. Ensuite, à un niveau plus opérationnel, par des échanges réguliers, au sein des Commissions et des Groupes de Travail, entre les adhérents et les experts SAP. L’influence passe par une meilleure compréhension de l’existant, l’anticipation des évolutions et la capacité à peser sur ces évolutions, notamment pour les roadmaps des solutions. Enfin, par la volonté de privilégier l’intelligence collective, par une intégration au sein de l’écosystème SAP.
L’influence repose sur des organisations crédibles, indépendantes et représentatives :
L’USF est au coeur de l’écosystème SAP et fédère à la fois les entreprises utilisatrices et les fournisseurs (éditeurs de logiciels, ESN, intégrateurs, cabinets de conseil). L’USF représente près de 3 700 membres représentant 450 entreprises, dont 75 % du CAC 4O et 66 % de celles du SBF 120. La crédibilité de l’USF, reconnue par tous les acteurs de l’écosystème, y compris SAP, n’est évidemment plus à démontrer, le succès sans cesse renouvelé des Conventions annuelles suffit pour s’en convaincre. L’édition 2022 a rassemblé 1860 visiteurs uniques et plus de 100 partenaires exposants.
L’influence se mesure toujours avec des résultats tangibles :
Si l’on reprend la définition de l’influence, à savoir des actions qui modifient les opinions et les comportements, la vraie influence conduit donc à modifier un état initial. Cet aspect est visible pour l’USF, qui a réussi à faire évoluer (donc à influencer) la stratégie de l’éditeur, par exemple sur les tarifs de maintenance, le report du support d’ECC à 2027, la prise en compte d’évolutions réglementaires spécifiques à la France…
L’influence suppose un effort continu :
Elle est par définition multi-facettes, surtout dans l’écosystème SAP où les problématiques sont très diverses, compte tenu de la richesse des solutions, de la profondeur des fonctionnalités et des impacts stratégiques des solutions SAP sur les systèmes d’information existants et futurs. Ainsi, chaque avancée positive en influence en amène d’autres. Les résultats de l’Enquête de satisfaction 2022 montrent bien que les sujets ne manquent pas sur lesquels l’influence de l’USF devra s’exercer, y compris sur des sujets très structurants comme les migrations Cloud ou les problèmes de facturation.
Article publié par Anthony Guillot,
Responsable Communication & Image – USF
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